MOYSAN Josse
Je propose ici une déambulation conçue comme une passerelle entre la Bretagne et Je Japon à travers le prisme du Wabi-Sabi : esthétique, morale et art de vivre issus du boudd hisme. L’imperfection, en particulier, y est considérée comme une manifestation de la vie, un chemin vers la simplicité. J’espère intriguer et émouvoir à travers un voyage poétique.
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MOYSAN Josse
La chapelle
Reconstruite en 1714, la chapelle fut consolidée en 1809, puis restaurée de nouveau en 1955 par Pierre Trémintin. Cet ensemble de forme rectangulaire est composé à l’ouest d’un clocheton accessible par une chevronnière à escalier. La porte gothique finement moulurée est surmontée d’une rosace à plusieurs lobes.
À l’intérieur de la chapelle vous découvrirez sous la voûte en forme de coque de bateau renversée :
. Une statue en pierre peinte : Vierge à l’enfant et pomme (XVIe siècle) restaurée par Arthema en 2006-2007.
. Des statues en bois polychrome : Christ en croix (XVIe siècle), Saint Évêque ou abbé mitré (XVIe siècle), sainte Marguerite au dragon (XVIe siècle).
. Un retable en bois polychrome en ronde bosse du XVIe siècle représentant, au centre, sainte Anne et une vierge à l’enfant, sur les côtés saint Joseph (gauche) et saint Joachim (droite).
. Des vitraux réalisés par Hubert de Sainte-Marie, verrier de Quintin, « H.S.M. Quintin 1962 ».
. Un autel en bois et granit du XVIe siècle, une chaire à prêcher sculptée, deux dalles tumulaires armoriées, une niche funéraire encastrée dans un mur. Le blason des Kermavan.
À l’extérieur vous verrez :
. Un clocheton à deux cloches.
. Une charpente en sapin du nord. Une toiture en ardoises des Montagnes Noires et de Sizun, à pureaux décroissantes posées aux clous (année 1950).
. Un calvaire avec un Christ en croix.