2022
Anne Marrec
Anne Marrec a vécu dans le Finistère toute sa jeunesse, puis en Sologne et à Paris.
Formation aux Beaux-Arts de Quimper et Bourges
En Bretagne depuis 2016, elle travaille à l’encre de Chine et l’aquarelle.
Originaire de Plouvorn, près de Roscoff, mon travail s’inscrit depuis de nombreuses années dans les ressentis des paysages marins et champêtres. Exposer dans un lieu sacré du pays de Léon renforce le lien qui me relie à la nature et à mes terres bretonnes. La technique d’encres diluées et d’aquarelle permet cette transfusion du paysage mouvant vers la feuille de papier. Les traits du pastel soulignent les formes qui résistent à cette incessante métamorphose
“Parcourir les chemins, à la recherche du ciel, de la lumière,
des grands espaces, de la mer et du silence…
C’est en faisant le vide que je laisse mon regard
pénétrer à l’intérieur des éléments naturels.
Grâce à l’alchimie de l’eau et de l’encre,
mes paysages et la respiration de la terre
se fondent à l’intérieur de moi même.
C’est en marchant que je crée mes Terres d’Encres,
que j’ancre mon écriture et mes paysages dans l’univers. »
Anne Marrec Terres d’Encres – mars 2022
Guissény
La chapelle
Le bâtiment a été reconstruit, en vertu de la permission de l’évêque du 11 juillet 1743, avec l’aménagement d’un étage pour en faire un local pour les « petites écoles ». 1854, restauration du recteur Simon qui en dit : « La chapelle du cimetière, dédiée à sainte Anne, sert surtout pour le catéchisme, pour les réunions du Tiers-Ordre et des Enfants de Marie. »
A l’intérieur de la chapelle vous découvrirez :
. Des statues en bois polychrome : sainte Anne, saint Yves et saint Sezny, saint Dominique, sainte Catherine de Sienne. Deux angelots du XVIIIe siècle, anciennes statues de l’église permettant d’indiquer le côté de l’édifice pour les hommes et celui pour les femmes.
. Cinq bannières de la commune de Goulven.
. Le retable du XVIIe siècle est un ouvrage baroque, donnant une vision idyllique du paradis. Des guirlandes de fleurs et des têtes d’anges entourent un tabernacle orné d’un ostensoir, et deux médaillons contenant de curieux portraits : ceux d’un seigneur en perruque et d’une femme en voile, peut-être les donateurs du retable. Il est possible que ce soit l’ancien retable de l’église paroissiale, remplacé par celui réalisé par Louis Magado, à partir de 1760, pour l’autel du Rosaire. La restauration du retable a été réalisée entre 1983 et 1986 par André Miossec, de Landerneau, un doreur à la feuille, établi à Plougastel-Daoulas.