2024
SEZNY PÉRON
« J’utilise l’ardoise des toits, j’aime leur bleu aux nuances affinées par les ans, j’aime leurs lignes de surfaces, leur vibration dans le tranchant, j’aime leur dureté de roche, leur fragilité de feuille… Je les place dans un environnement sobre, noir. Passant de l’état de feuille à l’état de bloc, elles me racontent leurs origines, me dévoilant un peu de leur histoire, elles m’aident à écrire la mienne. »
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La chapelle
Cette petite chapelle surplombe l’Aber Wrach et le Pont du diable. Elle a connu une histoire mouvementée. Restaurée en 1685, à la fin des années 1990 elle n’était plus qu’à l’état de ruine. Elle renaît de ses cendres entre 2004 et 2007 grâce à l’association « Sauvegarde du patrimoine de Lannilis ». Sa couverture est en ardoises rustiques de Plévin (Bretagne)
À l’intérieur de la chapelle vous pourrez découvrir :
. Les statues restaurées en 2009 par Arthema et Daniel Le Goël : saint Yves (XVIe siècle), saint Herbot, la sainte Vierge. Un Christ en croix, offert par Adrien de Tonquédec. Saint joseph et une Vierge à l’enfant provenant de la chapelle de la maison de retraite de Lannilis (début XIXe siècle, attribuées à Prigent Billant).
. Les vitraux réalisés par Armel Le Fur (Lumivitrail à Pontivy), celui du chevet est timbré, vers le haut, des armoiries des Bergoët « d’argent au chevron de sable accompagné de trois coquilles de gueules ».
. Un autel néo-gothique du XIXe siècle orné d’un grand quadrilobe fleuri encadré de colonnettes engagées. Il provient de la maison de retraite de Landéda.
. Une huile sur toile.
À l’extérieur :
. La cloche réalisée en novembre 1869 par le fondeur « Briens à Brest » vient du couvent de Lannilis. Baptisée Marie-Josèphe Augustine, elle est ornée d’un crucifix, Vierge à l’enfant couronnée sur un croisant de lune, lys à la main.