2024
LOÏC MADEC
L’artiste présente une œuvre monumentale réalisée d’après « Le Paradis Perdu » de John Milton en mettant l’accent sur l’effet oppressif et envahissant de ce livre d’une densité stylistique
exceptionnelle. La lecture, de droite à gauche, désoriente le spectateur qui passe d’une lecture dense à une lecture simplifiée.
La chapelle
Une première chapelle fut érigée par le saint vers le Ve siècle. Remplacée vers le IXe siècle, elle est détruite dans l’incendie de la forêt d’Ellestrec en 1427. En 1530, elle devient église paroissiale de Guicquelleau « guik-bourg » « gwelleo-Vellé ». Elle est reconstruite en 1675 avec cimetière, ossuaire, enclos, presbytère. En 1829, la commune est transférée au Folgoët.
A l’intérieur de la chapelle vous découvrirez :
. Des statues en bois polychrome : saint Vellé avec un enfant et sainte Marguerite avec le dragon.
. Un autel de style Louis XV provenant du château de Penmarc’h.
. Un chœur actuel datant probablement du XVe siècle lorsqu’elle était la chapelle privative du manoir de Guicquelleau (trace du blason des seigneurs « d’azur à quintefeuille d’or »).
. La nef actuelle correspond à l’agrandissement de la chapelle entre 1530 et 1675.
. Les tombes : des seigneurs de Guicquelleau et notables locaux (traces de blasons martelés) et du recteur Yann Blonz, inscription sur le baptistère et dans le transept « I.B., R. ».
À l’extérieur, le jardin labellisé terre d’hortensias vous permettra de voir :
. Des pierres tombales du début XIXe siècle, un calvaire.
. Des inscriptions sur le bâtiment : « M:I:/Blonce … a: fait : bâtir cette cha(pelle) en l’an : 1675 », et un blason martelé.
. À proximité le manoir de Guicqueleau (privé), sa fontaine et son colombier du XVe siècle.
Lieu-dit Guicquelleau
29260 Le Folgoët
Les amis du Folgoët
Yvon Le Martret, président
contact acbl : Louis Ségalen